vendredi 11 novembre 2011

Certains l'ont. Ben pas moi. Just too bad, quand le sens de l'organisation a été distribué, je devais être partie voir ailleurs. L'ordre, l'agenda, les menus préparés d'avance... Chez moi c'est plutôt un genre de concours du plus longtemps que l'on peut tenir sans plier de linge (propre, soit dit en passant), du plus tôt que l'on peut souper sans avoir rien planifié (merci, épicier). Un sincère sentiment de fierté quand on réussit à marier deux bas identiques (ou même juste semblables) pour la grande qui prend l'autobus dans trois minutes.

J'suis pas fière d'avouer ça, croyez moi! Je ne me trouve pas drôle, même si je suis bonne dans la dédramatisation. Je préfèrerais cent fois blogger sur comment-cuisiner-santé-délicieux-et-surtout-d'avance ou encore sur comment-tenir-maison-en-trente-minutes-par-jour. Ne jamais être gênée d'une visite à l'improviste. Être une bonne tite femme pour mon homme (pas juste pour la belle partie). Mais non. Mais j'essaie. Très fort.

C'est plus qu'un comptoir vide de vaisselle, plus qu'un plancher impeccable. C'est une discipline de vie. Que je n'ai pas.

J'ai hâte au jour où, peut-être, ma mère entrera chez moi et n'aura pas cet air désolé de ''j'ai-manqué-mon-coup'' (mais elle a plein d'autres raisons de se dire qu'elle a réussi, là!) Aussi rétrograde que ça puisse paraître, j'ose aspirer à ce que l'homme rentre du boulot et trouve son repas servi (et réussi), sa maison en ordre et sa femme relax (et non toute échevelée d'avoir ''rushé'' tout l'après-midi à venir à bout de tout ce qui traîne).

Chez nous, on vit. C'est l'excuse que je me donne pour excuser mon échec à tenir maison. Je travaille fort à pouvoir clamer que chez nous, on vit et on se retrouve....

jeudi 25 août 2011

Un non-sens...

C'est ainsi que je qualifie le fait de devoir payer quelqu'un pour s'occuper de mon bébé. Ridicule, déchirant.

Oh, certes, j'ai quand même trouvé quelqu'un de bien. Bébé va continuer de faire pipi-caca-lala-dodo. Elle va sôcialiser (ben oui, c'est tellement essentiel à 10 mois!) Mais ça reste un non-sens dans ma tête à moi. Ça ne me dit rien de débattre sur la place de la mère dans la société. Tout ce que j'ai besoin de partager, aujourd'hui, c'est mon dégoût de devoir laisser mon bébé à quelqu'un d'autre pour moi-même mettre l'épaule à la roue.

Pas que je ne veuille pas étudier, travailler, avancer, me démarquer et rapporter... mais je pourrais faire tout ça lorsqu'elle aura 5 ans! Qu'avant de redevenir quelqu'un ''d'utile'' aux yeux des autres, je pourrais m'assurer d'être la première témoin de ses premiers pas, ses premiers mots, ses premiers ''non''. Que je gère moi-même les crises, les tapes et les morsures. Que je n'en vienne pas à me dire ''vivement lundi''. Que je sois celle qui lui apprenne à vivre, pas seulement de 5 à 9 et la fin de semaine... Que je fasse ma job de mère, sans déléguer.

Pour me consoler, j'me dis qu'au final, peu importe ce que je ferai, tout sera toujours la faute de sa mère. C'est bien connu.

vendredi 5 août 2011

Aujourd'hui...

...Ou le jour 1 de mon retour à une forme humaine.
C'est aujourd'hui que j'arrête de remettre ce ''détail'' à demain. Demain est arrivé (il y a longtemps, déjà). Faut arrêter d'attendre d'avoir le temps, je ne l'aurai jamais. Autant le prendre quand même. Fini d'attendre la motivation. C'est comme le temps, dans mon cas, ça ne viendra pas (en tout cas, ni assez intensément, ni assez longtemps). Faut juste foncer, et arrêter de trouver des excuses.
J'veux pas me résumer à être une maman confortable et réconfortante. Je veux (re)devenir une femme désirable. Prendre soin de ce corps qui a contribué aux huitième et neuvième merveilles du monde (!) et qui commence à me jouer des tours. (Engendrer la perfection ne se fait pas sans sacrifice, tout de même.) Investir dans mon rêve de vivre centenaire. Prêcher par l'exemple pour mes filles.
Pour l'instant, j'ai physiquement très mal. Mais je vais recommencer. Promis.

jeudi 4 août 2011

Brouillard

Et si? Si j'avais fait les choses autrement. Si j'avais choisi l'autre voie. On en serait où, aujourd'hui?
La question se pose, une fois de plus. Qu'essé que je fais? Est-ce que je vais le regretter? J'aime pas regretter, et j'essaie de ne pas le faire. Mais si? Je paierais cher une boule de cristal, un tout petit aperçu de l'avenir. J'haïs le ''guess''. J'aimerais, pour une fois, être certaine de mes choix. Je sais, c'est pareil pour tout le monde, je suis loin d'être spéciale. Y'en a même pour qui c'est pire, bien pire. Ça ne m'enlève pas cette boule de stress dans l'estomac que j'ai hâte de digérer.
Rien n'est noir, rien n'est blanc. Reste à trouver ma nuance de gris. Et advienne que pourra...

lundi 1 août 2011

Présentations.

Fait longtemps que j'y pense. Mais j'ai tellement l'impression de ne pas avoir assez à dire. Rien d'extraordinaire. Juste le banal quotidien d'une maman deux fois, d'une fille aussi. Qui aime sa vie, dans toute son imperfection. Qui chérit sa progéniture dans toute sa perfection (!). Qui se cherche parfois, souvent. Et qui aime écrire, mais qui ne l'a pas fait depuis trop longtemps. Espérant que ça redevienne aussi naturel et exutoire de le faire qu'avant... Alors bienvenue.